mercredi 25 décembre 2013

BRAQUAGE AU DECATHLON DE MONTAUBAN


En ces périodes de fêtes nous n'y pensons pas toujours mais les salariés de nos magasins sont régulièrement exposés à des risques qui ne font pas partie de leur métier...La sécurité des collaborateurs de notre entreprise doit rester une priorité. La CFTC affirme sa solidarité pour l'équipe magasin qui a fait preuve de beaucoup de courage lors de ce triste événement...


lundi soir à montauban:

20 heures lundi soir. Les cinq employés encore présents (deux vigiles, deux caissières et un permanent) à Décathlon sont sur le point de quitter le magasin qui a vécu une grosse affluence en cette veille de Noël. La procédure de fermeture des portes est déjà enclenchée quand un véhicule fait irruption à proximité des entrées. Le conducteur s’en extirpe, provoquant la stupéfaction du personnel qui réalisera rapidement ses intentions. L’individu est encagoulé et armé, semble-t-il d’un fusil à pompe. Intimant l’ordre à tous les employés de rentrer dans le magasin, le braqueur leur emboîte le pas, ordonnant ensuite à tout le monde de se coucher à terre.

Un butin lourd à porter

Débute alors quatre minutes incertaines durant lesquelles les employés tenus en respect retiennent leur souffle. Le braqueur exige tout d’abord du permanent du magasin l’ouverture du coffre, puis aux deux jeunes caissières de les rejoindre pour accélérer le transvasement de l’argent dans un grand sac plastique que leur tend l’individu et dans une caisse trouvée sur place. Un butin notamment constitué de pièces de monnaies, donc assez lourd, ce qui obligera le personnel à charger le tout sur un chariot à roulettes poussé jusqu’au véhicule du braqueur. Celui-ci s’est ensuite évanoui dans la nuit ,prenant la fuite par les avenues désertes de la zone Albasud.
Après coup, les employés témoins et acteurs malgré eux de cette attaque à main armée, réalisaient la violence des faits, choqués, mais aussi incrédules : «Des scènes qu’on voit au cinéma, mais là, c’était réel», commente cette employée. Peur rétrospective, sentiment d’avoir vécu un épisode dont l’issue pouvait basculer à tout moment. Ces «décathloniens» contraints de s’allonger à terre et menacés par un individu armé gardent en mémoire l’inconfort de la posture mais surtout, la peur qui va avec : «J’avais les pieds du braqueur avec son arme au niveau de ma tête», raconte encore cette jeune fille, hantée par les images d’une scène surréaliste.

Braqueur opportuniste

Ces salariés de Décathlon se sont retrouvés face à un homme dont seuls les yeux et le nez se détachaient sous la cagoule. «Je suis désolé mais j’ai de gros problèmes», lança-t-il à plusieurs reprises à ses otages…
Un braquage ordinaire ? Un braquage comme ces périodes de fêtes en engendrent malheureusement souvent, mené par des individus opportunistes prêts à prendre de gros risques et à en faire courir à leurs victimes, pour un butin souvent dérisoire. Le braqueur de Décathlon appartenait visiblement à cette catégorie, comme en témoigne la nature du butin arraché, comme en témoigne aussi le véhicule utilisé dont les plaques avaient semble-t-il, été simplement dissimulées. Il ne s’agirait donc pas d’une voiture volée.
Hier à Décathlon où les clients arpentaient à nouveau les rayons, on saluait le courage des employés et du permanent qui ont su faire face avec calme à cette traumatisante agression.

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