Alors que la coupe du monde vient de débuter sur fond de crise économique et de revendications sociales légitimes de la part de nombreux brésiliens, l’actualité sociale de notre pays donne un bien triste spectacle en dessous de la prestation de notre équipe nationale.
Alors que des milliers de lycéens passent leur baccalauréat et préparent leur avenir, les syndicats du secteur des transports et plus précisément de la SNCF continuent leur mouvement de grève pour protester contre la réforme ferroviaire devenue plus que nécessaire.
En effet, avec une dette abyssale de 44 milliards d’euros, la réforme Ferroviaire ne peut désormais plus attendre. La présentation du texte à l’assemblée doit permettre de résorber ce gouffre et surtout préparer l'ouverture totale du marché à la concurrence.
Oui mais voilà, alors que des changements et des évolutions logiques doivent s’opérer pour pérenniser les emplois, les syndicats conservateurs ou devrions nous plutôt dire sectaires ne l’entendent pas de cette oreille. Pas de dialogue, ni de discussion, c’est un retour aux vieilles méthodes qui s’opère : faire grève !!!
C’est ainsi que les usagers se retrouvent encore une fois pris en otage d’un conflit qui leur échappe et face auquel ils n’ont d’autres choix que de devoir faire preuve de patience, de tolérance et de compréhension, si tant est que cela soit encore possible aujourd’hui. Car avec plus de 10% de chômeurs, une précarité grandissante, une dégradation des conditions de travail et une paupérisation de la société, certaines attitudes et revendications syndicales liées au maintien d’acquis sociaux sont parfois difficiles à comprendre…
A l’opposition systématique, la CFTC et votre Fédération prône le dialogue social et la concertation. Ces deux outils étant pour nous une méthodologie du présent et surtout de l’avenir.
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