TRAVAIL DE NUIT : COMMENT TENIR LE COUP?

Depuis cette semaine, nos entrepôts se sont mis au rythme des ouvertures de nuit, certains étant même ouverts 24/24 jusqu'à la fin du mois d'août. Alors voici quelques conseils pour bien vous adapter à ces dérèglements.

Tout d'abord, voici pour rappel les dispositions contenues dans l'accord sur le travail de nuit:

Volontariat : afin de respecter l'équilibre vie professionnelle et vie privée, le recours au travail de nuit repose sur le volontariat total et absolu, seule et unique règle appliquée (sauf clause figurant sur le contrat de travail)

Toutes les heures effectuées entre 21h et 6h sont considérées comme travail de nuit

• majorations des heures effectuées de nuit selon les taux suivants :
  • 25% pour les heures effectuées de nuit entre le lundi 21h et le vendredi 23h59,
  • 35% pour les heures effectuées de nuit entre le samedi 0h et le lundi 6h.
    • repos compensateur équivalent à 10% des heures effectuées de nuit et surveillance médicale renforcée pour les travailleurs de nuit selon la définition apportée précédemment.

Et voici 5 conseils pour vous aider à tenir le rythme :

1 - se constituer un super environnement de sommeil

Evidemment, travail de nuit rime avec sommeil complètement déréglé. Comment s'endormir à l'heure où tout le monde prend le métro en courant? Comment avoir un sommeil profond alors que le soleil qui brille passe à travers vos volets? Il est essentiel de s'occuper de sa chambre afin qu'elle soit un vrai havre de paix à n'importe quelle heure.

Pour commencer, vous pouvez travailler sur la luminosité de la pièce: pourquoi pas, des rideaux qui assurent le noir total, histoire d'avoir l'impression qu'il fait nuit.

Contrairement aux travailleurs de jour, il est fort probable que vous n'alliez pas au travail directement après la sonnerie de votre réveil, et que vous ayez quelques heures à tuer. Il va falloir songer à faire sieste. Pas celle de 2h en été, mais une "vraie" sieste, qui dure entre 10 et 20 minutes, et qui redonne "vivacité intellectuelle et énergie".

Enfin, les conseils de base valent aussi pour les travailleurs de nuit: éviter d'utiliser sa chambre pour d'autres activités que celle de dormir, éteindre son téléphone, penser aux boules Quies...

2 - ne pas consommer de produits stimulants

C'est un conseil classique mais il est d'autant plus important pour les travailleurs de nuit que le marchand de sable a parfois du mal à passer. Boire du café toute la nuit va peut-être vous maintenir en éveil au travail, mais ce boost de quelques heures vaut-il la peine de ruiner son sommeil par la suite?

Comme les autres boissons énergisantes, gardez le café pour démarrer votre "journée", savourez-le, et restez à l'eau par la suite.

3 - se constituer une routine

Ce n'est pas parce que les horaires de nuit sont inhabituels que le temps de sommeil doit être sacrifié. Même la journée, il faut avoir son quota d'heures de sommeil. Créez-vous un rituel, ou calquez celui que vous avez lorsque vous êtes de journée: changez-vous les idées avec un bon roman, prenez un bain chaud, écoutez de la musique calme.

C'est peut-être aussi le moment de se lancer dans une activité physique, qui ne pourra qu'améliorer votre rythme de vie.

4 - faire attention à son régime alimentaire

"Les problèmes digestifs sont fréquents chez les travailleurs sans horaires fixes, en raison de la perturbation de l'horloge interne et d'un mauvais régime", indique Health and Safety Executive, qui donne les astuces suivantes:

• les repas légers et snacks vont moins affecter votre vigilance que les repas consistants
• il est de bon ton de choisir des produits faciles à digérer (pâtes, riz, pain, salade, fruits et légumes...)
• et bien sûr d'éviter les produits trop gras et/ou épicés, ainsi que les sucreries
• boire beaucoup d'eau (mais pas juste avant de se coucher!)

5 - se décaler des autres

Et oui... Si vous n'habitez pas seul, vous allez être confronté à un problème de taille: la cohabitation. Si vous partagez votre chambre avec quelqu'un qui risque d'interrompre votre sommeil et si vous avez la chance d'avoir une chambre d'ami, il serait peut-être judicieux de l'utiliser. Sinon, pourquoi ne pas acheter un masque de sommeil et porter des bouchons d'oreille?

Et pour les "smartphone-addict", prévenez vos proches à l'avance: vous devez être injoignable la journée!

Et n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant ou au médecin du travail

COMMENT RESTER FIER D'ETRE SYNDICALISTE MEME LORSQUE LES TRAINS NE ROULENTS PAS...

Alors que la coupe du monde vient de débuter sur fond de crise économique et de revendications sociales légitimes de la part de nombreux brésiliens, l’actualité sociale de notre pays donne un bien triste spectacle en dessous de la prestation de notre équipe nationale.

Alors que des milliers de lycéens passent leur baccalauréat et préparent leur avenir, les syndicats du secteur des transports et plus précisément de la SNCF continuent leur mouvement de grève pour protester contre la réforme ferroviaire devenue plus que nécessaire.

En effet, avec une dette abyssale de 44 milliards d’euros, la réforme Ferroviaire ne peut désormais plus attendre. La présentation du texte à l’assemblée doit permettre de résorber ce gouffre et surtout préparer l'ouverture totale du marché à la concurrence.

Oui mais voilà, alors que des changements et des évolutions logiques doivent s’opérer pour pérenniser les emplois, les syndicats conservateurs ou devrions nous plutôt dire sectaires ne l’entendent pas de cette oreille. Pas de dialogue, ni de discussion, c’est un retour aux vieilles méthodes qui s’opère : faire grève !!!

C’est ainsi que les usagers se retrouvent encore une fois pris en otage d’un conflit qui leur échappe et face auquel ils n’ont d’autres choix que de devoir faire preuve de patience, de tolérance et de compréhension, si tant est que cela soit encore possible aujourd’hui. Car avec plus de 10% de chômeurs, une précarité grandissante, une dégradation des conditions de travail et une paupérisation de la société, certaines attitudes et revendications syndicales liées au maintien d’acquis sociaux sont parfois difficiles à comprendre…

A l’opposition systématique, la CFTC et votre Fédération prône le dialogue social et la concertation. Ces deux outils étant pour nous une méthodologie du présent et surtout de l’avenir.

PROFITEZ DES AVANTAGES DE VOTRE CARTE 10/20 SUR LE SITE INTERNET DECATHLON

Cela faisait un moment que vos représentants CFTC réclamaient que les achats effectués par internet sur le site DECATHLON.FR puissent prendre en compte les réductions 10 et 20% de votre carte Décathlonien, c'est désormais chose faite.

Mode d'emploi :

L'objectif est de faire profiter des mêmes avantages appliqués aux achats en magasin, les achats réalisés sur le site de DECATHLON.FR

Comment cela fonctionne ?

Se connecter au site decathlon.fr, se créer un compte et renseigner son numéro situé sur sa carte Décathlonien. Les avantages sont alors directement calculés sur ses achats, à l'identique de ce qui se fait lorsqu'on achète en magasin.

On peut retrouver ses tickets eCommerce dans son espace DKCARD

Les frais de port ne sont pas comptabilisés dans les avantages 10/20. Ils sont offerts dès lors qu'on choisit de se faire livrer en magasin.

Avantages : on accède à l'ensemble de la gamme des produits proposés par Décathlon, même si le magasin près de chez soi est en gamme restreinte.

Egalement, il sera maintenant possible de dématérialiser sa carte Décathlonien sur smartphone :

dès lors qu'il deviendra ayant droit, le collaborateur reçevra sur son mail professionnel un email de bienvenue. Cet email l'informera à l'identique de ce qui se faisait sur papier, de ses droits et devoirs et grace à son numéro et à un code barre il pourra immédiatement profiter de ses avantages. Deux possibilités lui seront alors offertes : installer l'appli prévue pour smartphone http://www.decathlon.fr/telecharger-application-gratuite-decathlon.html et création d'une carte virtuelle, ou alors possibilité d'imprimer sur les bornes DKCARD présentes en magasin une carte Décathlonien traditionnelle.

Le gros avantage est que le Décathlonien pourra désormais profiter immédiatement de ses avantages sans attendre les très longs délais d'attentes de l'ancien système (réception par la poste).

VOUS AVEZ DIT PENIBLE?

La direction a convié les organisations syndicales mercredi 11 juin, le but de cette journée étant de faire une restitution des groupes de travail sur la prévention de la pénibilité. Nous trouvons en effet important que nos CHSCT soient parties prenantes et intégrantes de la négociation. Nous sommes satisfaits qu'ils ne soient pas mis à l'écart dans le processus de négociation. Les groupes de travail avec des représentants des CAR, des CAC et du E-commerce se sont réunis courant mai et juin, voici un bref résumé de ce qui en est ressorti :

- des constats spécifiques aux différentes activités et process,

- également des constats communs, notamment: 
La nécessité d'une meilleure concertation sur nos investissements, et d'une uniformisation de nos pratiques (beaucoup de choses différentes se pratiquent en local sans que les autres entrepôts soient bénéficiaires des "bonnes pratiques".

Devoir de se tenir au courant sur les résultats des tests matériels.

Besoin permanent de maintenance du petit matériel.

Efficacité de la rotation des tâches lorsque cela est possible.

Apport du cabinet Handiexpert suite à son intervention sur certains sites.

Nécessité d'améliorer l'information des collaborateurs sur les dangers et sur les bonnes attitudes. 

Communication sur l'utilisation du matériel limitant la pénibilité afin que les collaborateurs comprennent le sens (ventouse par exemple).

Le bien être au travail doit être au coeur du projet de notre entreprise.

De réelles avancées mises en place depuis la réalisation des diagnostics.

Une bonne gestion des aptitudes avec réserve par le biais d'aménagements d'horaires et de postes.

Nous rappelons de notre côté que la restitution des groupes de travail prend beaucoup en compte les aspects matériels dans la prévention de la pénibilité. Limiter au maximum l'usure au travail avec un vrai travail de prévention effectué en amont nous permettra  de réduire les risques. 

Toutefois, nous tenons à rappeler qu'il ne faut pas oublier que le travail de nuit et les horaires alternants sont des facteurs de pénibilité très important. Ils ne sont pas à négliger.

Nous insistons également qu'il ne faudra pas nier les risques psycho-sociaux qui restent difficiles à appréhender mais n'en demeurent pas moins présents avec l'évolution des organisations et les difficultés économiques génératrices d'incertitude et de tensions.

A suivre...

ORDRE DU JOUR DU CCE DES 12 ET 13 JUIN

Le Comité Central d'Entreprise se réunit cette semaine, si vous avez des questions n'hésitez pas à contacter un de vos représentants:

Sandrine MEYER (Wittenheim), Ingrid DAMIENS (Bussy), Sylvie BOUNAUD (Castelnau), Nicolas KOWALSKI (SQF), Bachir RAMINI (BBA), Isabelle ALBISSER (Wittenheim), Françoise DOSSAT (Bussy), Brahim AKHARRAZ (SQF), VINCENT Marie-Line (BBA), Annie WALKOWIAK (Wittenheim), POIX Jean-Marc (Castelnau)

Jeudi 12 juin 2014

Hôtel Mercure

Lille Lesquin

13h30	Feuille de présence Adoption du PV de la dernière réunion	Tous
13h40	La logistique en Inde	Etienne MAFART
15h00	Consultation sur les orientations de la formation professionnelle de 2015 à 2017	Frédéric GUINIER
15h45	Information sur des modifications concernant la carte de remise sur achats	Dimitri BEAUGRAND
16h15	Pause
16h30	Consultation sur le bilan 2013 de l’accord sur les personnes en situation de handicap	Frédéric GUINIER
17h30	Information sur le test d’optimisation transport sur Bouc Bel Air	Christophe BANDERET
18h00	Information sur le renouvellement du comité de groupe et sur le lancement d’un comité d’entreprise européen	Dimitri BEAUGRAND

Vendredi 13 juin 2014

Hôtel Mercure

Lille Lesquin

8h00	Information sur les résultats économiques Information sur les projets d’investissement	Olivier LEROY Christophe BANDERET
9h00	Information sur la mise en place de la base de données unique Consultation sur les orientations stratégiques à 3 ans Consultation sur l’utilisation du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) Information sur les comptes annuels 2013	Christophe BANDERET Olivier LEROY Frédéric GUINIER Dimitri BEAUGRAND
10h00	Pause
10h20	Consultation sur le bilan 2013 et la politique Action Logement	Frédéric GUINIER Julie ORFEO
11h30	Consultation sur le bilan social 2013	Frédéric GUINIER
12h30	Tour de table	Tous
13h00	Fin de réunion

TOUCHE PAS A MON DIMANCHE !

Sujet sensible et épineux, qui fait la tristesse de certains salariés, le travail du dimanche divise profondément notre société, et voit ainsi s'opposer les salariés, les consommateurs, les employeurs, les organisations syndicales et les politiques. Depuis notre passage en filiale logistique, nous ne disposons plus d'accord collectif sur le travail du dimanche, aucune organisation syndicale n'ayant souhaité signer un nouvel accord. Voici ce qu'il faut savoir.

Historiquement opposée au travail du dimanche, la CFTC s'inquiète de voir au niveau national se multiplier des dérives de dérogations en tout genre, la législation dans le domaine étant une véritable usine à gaz (180 types de dérogations). Nous sommes également inquiets de la probable augmentation du nombre d'autorisations exceptionnelles d'ouverture dominicale aujourd'hui fixé à 5, le rapport bailly préconisant de passer à 12 ouvertures...

Toutefois, sur le terrain à chaque fois nous privilégions la signature d'accords collectifs qui conviennent à l'ensemble des parties prenantes mais surtout aux salariés, en tenant compte de leurs attentes.

Travailler ou pas le dimanche? La question fait débat. Et quelles seront les compensations?

L'incitation financière du dimanche a tendance à compenser les faibles salaires normaux. Et a même tendance à compresser les salaires. L'aberration deviendrait qu'en cumulant de nombreuses heures de nuits majorées avec des compensations du dimanche, le salarié se verrait refuser ses augmentations de salaire. Les revendications salariales s'effaceront et il sera de plus en plus difficile de se faire entendre par l'entreprise au moment des NAO. 

Et plus q'un simple enjeu économique, le travail dominical est devenu un véritable enjeu de société. Selon un récent sondage BVA, 56% des français refusent de sacrifier le repos dominical. Cependant si ce travail ouvre droit à des contreparties comme par exemple les doublements des salaires et des repos compensateurs, alors ils sont 63% à se raviser! Mais près de 80% des français sont d'accord avec l'idée qu'il est important que le dimanche reste un jour pas comme les autres, et que la plupart des gens ne travaillent pas ce jour là.

De même, les schémas traditionnels sont aussi bouleversés avec des familles recomposées qui aspirent à vivre ce jour de repos bien loin du travail et des centres commerciaux. Le repos dominical c'est aussi un choix de société. Bien vivre, c'est avoir le temps d'être en famille ou entre amis, d'avoir du temps de loisir autres que celui d'être obligé de travailler ou de faire ses courses le dimanche! Notre logique, c'est l'humain d'abord.

Si le dimanche est combiné avec le travail du samedi, avec des horaires variables, du travail de nuit, c'est la fin de l'équilibre vie privée - vie professionnelle.

Attention aux idées reçues, en voici quelques unes:

Je travaille le dimanche soir, alors je suis payé double en plus des heures de nuit majorées. Faux, ne seront majorées que les heures travaillées le dimanche.

Je bénéficie d'une journée de repos supplémentaire en cas de travail du dimanche. Faux, la journée est récupérée, il s'agit d'un repos compensateur, comme lorsque je travaille le samedi, je récupère cette journée dans la semaine.

Les salariés qui travaillent le dimanche sont tous volontaires. Faux, en théorie la loi stipule que les employés doivent donner leur consentement pour être occupé le dimanche. En pratique, l'employeur a toujours la possibilité de ne pas engager celle ou celui qui ne veut pas travailler ce jour là. 

L'entreprise peut ouvrir 5 dimanches par an sans autorisation. Faux, toutes les entreprises bénéficient de dérogations permanentes ou temporaires. De plus, l'employeur doit informer/consulter les représentants des personnels, pas à la dernière minute et avec des documents clairs et précis transmis suffisamment à l'avance. Cette consultation n'empèche toutefois pas l'employeur de continuer la procédure de demande d'autorisation. Nous concernant, sans accord collectif les salariés doivent être consultés par référendum.

DECATHLON EN PLEINE FORME ?

Dans son numéro de juin, le magazine QUE CHOISIR publie une enquête globale de satisfaction en comparant 5 enseignes de sport en France, dont Au vieux campeur, Décathlon, Intersport, Sport 2000 et Go Sport. 

Voici ce qui en ressort, avec à la clé une belle fierté d'avoir comme client principal une telle enseigne, de quoi donner confiance en l'avenir.

Toutefois, quelques problèmes comme le passage en caisse (les caisses automatiques?) sont relevés tout comme l'augmentation récurrente des salariés temps partiels peu formés, ce que nous pointons du doigt depuis de nombreuses années...

Extraits : 

"Quand on demande à nos lecteurs qui fréquentent les magasins de sport de donner une note de satisfaction globale, le Vieux Campeur et Décathlon l'emportent nettement. En tête, l'enseigne familiale parisienne est louée par 88% de ses clients et devance la grande chaîne nordiste qui affiche 83.4% de consommateurs satisfaits."

"Bonne surprise du côté du ticket de caisse. Le Vieux campeur a la réputation d'être cher, pourtant son rapport qualité/prix est jugé positivement à 83.4%. Aucune enseigne ne fait aussi bien. Son personnel, enfin, est apprécié à 81.2%. Prendre les vendeurs du Vieux campeur en défaut est, il est vrai, difficile."

"Ailleurs, le personnel ne peut pas toujours se targuer d'une telle compétence. Chez Go Sport, en particulier, 2 clients sur 3 sont déçus. Quelques passages en magasin suffisent à comprendre pourquoi. Les employés sont souvent très jeunes et polyvalents au delà du raisonnable. Probablement sans avoir été bien formés, ils doivent donner des conseils en pêche-équitation-danse classique...Pas simple."

"Go Sport est aussi l'enseigne qui recueille les moins bonnes appréciations en termes de choix et de disponibilité (70% de satisfaits seulement). A surfaces comparables, les Go Sport donnent l'impression très nette d'accorder sensiblement plus de place que les Décathlon aux produits textiles, et moins au matériel technico-technique."

"Si on met de côté le petit réseau de boutiques du Vieux campeur, qui est quand même très loin de mailler correctement le territoire, le groupe nordiste est le vrai vainqueur de notre enquête de satisfaction. C'est une victoire méritée. Régulièrement, nos tests de produits distinguent ses marques de distributeur pour leur excellent rapport qualité/prix (salué tous produits confondus par huit clients sur dix). Vestes de randonnée, polaires ou cardiofréquencemètres, les produits maison sont souvent deuxième ou troisième, juste derrière des marques renommées beaucoup plus onéreuses."

"Loin d'être un distributeur parasite copiant sans vergogne ses fournisseurs, Décathlon propose des produits innovants, le plus célèbre étant la fameuse tente qui se monte en trois secondes (et se range en deux minutes...avec de l'entrainement). L'enseigne fait mieux que Go Sport, Intersport et Sport 2000 sur tous les critères sauf rançon du succès, le passage en caisse. Il aurait été intéressant de réaliser un sondage plus précis. Autre point, les Décathlon ont, en fonction des régions, des rayons spécialisés mer ou montagne que les amateurs plébiscitent pour leurs tarifs raisonnables, et où les vendeurs se révèlent généralement compétents. Ce n'est malheureusement pas une règle absolue. La tendance à recruter des étudiants à temps partiel et à leur donner une formation expresse, avant de les proclamer conseillers pour 4 ou 5 disciplines sportives différentes, touche également Décathlon. Un point qui reste à améliorer dans un bilan néanmoins très honorable."