A l’initiative du gouvernement et pour faire face à la crise socio-économique qui touche notre pays, la mise en place d’un pacte de Responsabilité a été évoquée en début d’année. Pour mémoire, ce Pacte qui doit permettre d’améliorer la production en préservant les intérêts de chacun des acteurs de l’économie moderne, devra couvrir 4 chantiers et donner lieu à des discussions avec les partenaires sociaux :
- La poursuite de l'allègement du coût du travail,
- Une planification et une modernisation de la fiscalité sur les sociétés avec une diminution du nombre de taxes
- La simplification par la réduction du nombre de normes et de procédures inutiles et coûteuses.
- Les contreparties et notamment un engagement des entreprises pour la création d'emplois, la qualité des emplois et le redressement de la France.
Lors du déplacement du chef de l’état aux Etats-Unis, l’un des membres de la délégation, le patron des patrons Monsieur GATTAZ, s’est permis de fustiger la notion même de contreparties liées à la conclusion d’un Pacte de responsabilité. Face à cette attitude et cette déclaration, notre organisation ne peut qu’être atterrée de constater le mépris et l’indécence dont fait preuve le patronat au vu des différents cadeaux dont ils ont bénéficié ces dernières années.
Face aux premières hypothèses émises et notamment l’allégement des charges familiales des entreprises, la CFTC a réaffirmé sa vision en précisant que certaines économies ne pouvaient se faire sur le dos de la famille et qu’il était hors de question qu’un compromis se transforme en négociation unilatérale au seul profit du patronat.
Car même si la crise économique est encore là, les principales victimes de celle-ci ne sont pas vraiment les patrons mais bel et bien les salariés.
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