mardi 31 mai 2016

OUVERTURE DE L'ENTREPOT DE LOMPRET

Voilà déjà un mois que le nouvel entrepôt régional en relocalisation de celui de Houplines a été mis en service. Voici ce qu'il faut en savoir

Sources la Voix du Nord 


1. De quoi parle-t-on ?

Une fois débarqués des bateaux (à Anvers et du côté de Barcelone) les produits Decathlon sont acheminés et stockés dans des centres d’approvisionnement continentaux (CAC). Il y en a deux dans la région, à Dourges et à Rouvignies, près de Valenciennes (il en existe deux autres, à Marseille et Barcelone). Avant d’arriver dans les magasins ou chez les particuliers commandant par Internet, les marchandises passent ensuite par des centres d’approvisionnement régionaux (CAR). Il y en a dix en France. Pour les Hauts de France (ou presque) le CAR était à Houplines. Il est désormais à Lompret, plus moderne, plus fonctionnel. Ce gigantesque entrepôt, au bord de la rocade Nord-Ouest, est composé de cinq cellules de 6 000 m2 chacune.

2. Le calendrier de la mise en route ?

Deux des cinq immenses cellules de stockage sont déjà remplies, principalement de vélos. «Houplines était devenu trop petit, explique le directeur du centre, Alexandre Hoang. Tout ce qui est vélos et volumineux était stocké pour nous à Rouvignies. Nous avons tout rapatrié. »À partir de mardi, tous les stocks d’Houplines (sur 24 000 m2) vont arriver à Lompret. À la fin de la semaine, Houplines sera vide et Lompret aura pris le relais. D’autant plus que c’est le début de la forte saison pour Decathlon.

3. Qu’y fera-t-on ?

On l’aura donc compris, Lompret va recevoir les produits référencés chez Decathlon en provenance des centres continentaux de Dourges et Rouvignies. Ils seront ensuite stockés sur d’importants racks (étagère), par univers (ici on parle de « marques passion » – Quechua, Inesis, Domyos, B-Twin…). De là, ils vont repartir vers les 26 magasins de la région selon leurs besoins. Entre-temps, les marchandises auront été forcément reconditionnées par les magasiniers. « Dans des conditions de travail optimisées », assure le responsable des ressources humaines pour les entrepôts français, Frédéric Guinier. «Autrefois, les magasiniers faisaient entre 13 et 14 km par jour, aujourd’hui, grâce aux parcours digitalisés, ils n’en font plus que 6 à 7L es aménagements des postes de travail ont été confiés aux équipes, reprend-il. Elles ont presque créé leur entrepôt de rêve. » À côté de cela, c’est à Lompret également que seront préparées dès la semaine prochaine les commandes par Internet des particuliers de la région.

4. Quel trafic ?

« On expédie 35 millions d’articles par an, chiffre Alexandre Hoang. Et jusqu’à trois millions les gros mois, juste avant l’été » (les commandes par Internet ne représentent que 17 % de cette activité, même si elle concentre 50 % du personnel de l’entrepôt). Forcément, cela fait des camions qui vont et qui viennent. Et une crainte justifiée pour les riverains. Après la petite bataille de chiffres de l’été dernier, Alexandre Hoang le réaffirme : « On est bien sur trente camions en moyenne par jour : sept ou huit camions en réception tout d’abord ; ensuite nous avons un camion chaque jour qui part pour Campus, puis environ un camion pour deux magasins (une quinzaine donc, y compris le samedi), puis enfin les camions pour livrer les commandes Internet. C’est une moyenne, car il y a les gros mois, comme avant l’été. »
L’entrepôt, 200 personnes, fonctionnera avec deux équipes, de 6 h à 20 h, « mais on peut passer à trois plages horaires et travailler quelques dimanches par an, notamment avant Noël ». « C’est normal que les riverains soient attentifs, conclut M. Hoang. De notre côté, on a fait au mieux pour être le plus discret possible. »

mercredi 25 mai 2016

LA CFTC S'ETONNE

LA CFTC S'ETONNE DE LA POSTURE PRETENDUMENT "MAJORITAIRE" DE CERTAINS SYNDICATS

La CFTC s'étonne des propos de certains leaders syndicaux s'affirmant porte-paroles de la majorité des salariés français.
 
Elle tient à rappeler qu'en France, sur les 8 organisations syndicales nationales interprofessionnelles, la moitié d'entre elles demande le retrait du projet de loi Travail... Tandis que les 4 autres, dont la CFTC fait partie ont contribué à faire évoluer positivement ce texte, vers plus de sécurisation pour les salariés.
 
Parmi ces 8 organisations, 5 sont représentatives sur le plan national... et seulement 2 d'entre elles rejettent en bloc le texte! Rappelons que les 3 autres organisations, dont la CFTC fait partie, représentent elles 51 % des salariés et ne demandent pas son retrait!
 
Pour ce qui est de mesurer les rapports de force en présence, la CFTC suggère donc de s'en tenir aux faits!


vendredi 20 mai 2016

VIOLENCES A L'ENCONTRE DES FORCES DE L'ORDRE

LA CFTC S'INDIGNE ET 

CONDAMNE CES ACTES !

En réaction aux actes d’une extrême violence perpétrés à l’encontre de personnes exerçant leur métier pour les uns, leur droit à manifester pour les autres, la CFTC exprime son indignation et attend du gouvernement la plus grande fermeté. Par-delà la spécificité de leur statut, les policiers qui défilaient comme les militaires en poste derrière les grilles des Invalides sont des femmes et des hommes qui méritent toute notre considération. Fidèle à ses valeurs, la CFTC appelle au respect de la dignité humaine, du bien commun et soutient les personnes ayant subi de telles violences.

Ces scènes de violence ne résolvent aucune des prétendues injustices supposées les devancer. Bien au contraire, les images qu’elles génèrent en faisant le tour des foyers affaiblissent un peu plus chaque jour la confiance que les français ont en eux-mêmes, en leurs représentants et la capacité de ces derniers à relever par le dialogue les défis qui s’imposent au pays.

Cette situation est inadmissible et totalement disproportionnée au regard du motif initial de mécontentement vis-à-vis du projet de loi « Travail ». Un texte qui, pour la CFTC, comprend pourtant de réelles avancées sociales pour sécuriser le parcours des travailleurs.

Contrairement à d’autres pour qui l’amalgame est de mise, la CFTC fidèle à son histoire et sa pratique de syndicat de construction sociale a porté ses revendications à tous les niveaux de discussion (gouvernement, Assemblée nationale, députés, sénateurs...).


Contrairement à d’autres, elle affirme que son action a conduit à rééquilibrer le texte initial avec des avancées comme le CPA, ses droits nouveaux et sanctuarisés parce qu’attachés à la personne (heures de formation, reconnaissance de l’engagement citoyen), la généralisation de la « garantie jeunes » ou encore le droit à la déconnexion.


Contrairement à d’autres, elle estime que le retrait du projet de loi entraînerait une perte de ces avancées. Des avancées dont l’opportunité pourrait ne pas se représenter.  


Contrairement à d’autres et dans cet esprit elle continuera, auprès des parlementaires, à porter ses propositions d’amendements afin d’améliorer ce qui doit l’être encore et sauvegarder les avancées sociales conquises. Elle n’appellera donc pas à s’associer aux journées d’action des 26 mai et 14 juin estimant qu’elles ajoutent à la confusion.

jeudi 19 mai 2016

L'AFFICHE DE LA HONTE

JUSQU'OU FAUT-IL ALLER? EST-CE QUE LE TRASH DOIT SE METTRE AU SERVICE D'UN CERTAIN SYNDICALISME?

En publiant dimanche une nouvelle affiche dénoncant la "répression menée contre les opposants à la loi travail", quel est l'objectif poursuivi par la CGT? Ont-ils encore quelque chose à dire? Après le lynchage des cadres d'Air France en octobre 2015 et en montrant des forces de l'ordre ouvertement représentés, cette affiche est-elle symptomatique d'une radicalisation? 


Quand on sait que le taux de syndicalisation des salariés en France est de 7%, qu'à 65% les français ne font pas confiance aux syndicats, MERCI QUI ?


mardi 17 mai 2016

PROJET DE LOI TRAVAIL

Réaction CFTC aux amendements retenus par le
 gouvernement en vue du texte définitif du 
projet de loi Travail

Le Premier ministre a annoncé hier, à l’Assemblée nationale, la prise en compte de 469 amendements visant à faire évoluer le projet de loi « travail » en vue de sa rédaction définitive. Bien qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’une négociation avec les partenaires sociaux ou avec le gouvernement, la CFTC via ses auditions auprès de ce dernier puis à l’Assemblée nationale par la commission des affaires sociales et autres groupes parlementaires, via également ses rencontres en régions avec nombre de députés aura pesé tout au long du processus de concertation dans le sens d’une plus grande sécurisation des parcours professionnels. 

L’analyse à chaud des amendements retenus la conforte aujourd’hui dans son appréciation d’un texte globalement équilibré.
Concernant le licenciement économique, elle a toujours plaidé pour une réécriture élargissant, au-delà du territoire national, le périmètre auquel s’applique l’appréciation des difficultés économiques d’une entreprise appartenant à un groupe. C’est chose faite ! 



Concernant les accords de développement de l’emploi, la CFTC a veillé à ce que le motif du licenciement des salariés refusant l’accord reste bien économique. Elle a veillé également à ce que des mesures viennent renforcer l’accompagnement des salariés licenciés. C’est chose faite !


Sur ces mêmes accords dits « offensifs », elle est satisfaite d’avoir été entendue avec la possibilité introduite que des efforts proportionnés à ceux consentis par les salariés puissent, par la négociation, être demandés aux dirigeants salariés, aux mandataires sociaux et aux actionnaires.
Concernant le Compte Personnel d’Activité (CPA), avancée majeure du texte, la CFTC se félicite qu’il devienne enfin une réalité. Parce qu’elle défend une vision plus ambitieuse pour ce qui est des droits ayant vocation à terme à rejoindre ce dispositif et pour ce qui est de ses bénéficiaires, elle accueille favorablement les amendements conduisant à garantir son universalité (mobilité des personnes à l’international par exemple).
Concernant l’articulation entre accord de branche et accord d’entreprise, la CFTC défend qu’il revient à la branche de décider des champs laissés à la négociation d’entreprise. La création d’une commission paritaire permanente de branche constitue un progrès dans ce sens. Un amendement retenu par le gouvernement confère à cette commission la mission de réaliser annuellement un bilan des accords d’entreprises afin de veiller à la régulation d’ensemble au niveau de la branche. Si ce n’est pas le droit de véto que la CFTC aurait préféré et qu’elle continuera à revendiquer, c’est à tout le moins un droit de regard qui est accordé à la branche.
Sur ce sujet comme sur d’autres encore, la CFTC regrette que les « calculs » qui semblent l’avoir emporté de part et d’autres aient privé la nation d’un débat parlementaire constructif lequel débat aurait permis d’éclairer davantage les divers enjeux du texte. Elle prend donc acte du recours à la procédure du 49.3.    

lundi 9 mai 2016

3000 SALARIES DE SANOFI SUIVIS A LA TRACE, GRACE A UNE PUCE RFID

Les salariés de Sanofi du site de Gentilly sont désormais équipés d'une puce RFID. Objectif de la direction ? Analyser l'occupation des locaux. Le personnel, lui, craint un "flicage généralisé".

Sanofi instaure la géolocalisation de ses salariés
© Bouygues Immobilier
Faut-il parler de "progrès" ? Depuis le 6 avril, les 3000 salariés de Sanofi travaillant sur le site de Gentilly (Val-de-Marne) sont équipés d’une puce RFID (Radio Frequency IDentification). Insérées sur les porte-badges, celles-ci tracent le moindre mouvement : arrêt en salle de pause, déambulation dans les couloirs, passage au quatrième étage, pause pipi…
Tous les faits et gestes du personnel sont enregistrés et analysés. Pour évaluer l’utilisation des lieux, selon la direction. "Il ne s'agit pas de suivre les flux mais de gérer de façon simplifiée l'occupation de l'espace, comme la disponibilité des salles de réunion, des bulles, les heures d'affluence aux restaurants d'entreprise", égraine une porte-parole.
Open space nomade
Depuis l’été dernier, ce campus arboré et 100% développement durable regroupe les personnels des sièges de Sanofi France et de Sanofi Groupe, ainsi que les unités des affaires industrielles et plusieurs départements de R&D. L'emménagement s’est accompagné de la mise en place de lieux totalement partagés pour encourager le travail collaboratif et la créativité, selon Olivier Brandicourt, le P-DG, qui a inauguré les locaux en juin 2015. Un concept d’open-space nomade qui a signé la fin des bureaux attitrés et individuels. Et a déstabilisé plus d’un collaborateur.
En CHSCT, les syndicats se sont alarmés des risques liés à la mise en place des puces RFID. D'autant plus qu'au départ, les flux n’étaient pas anonymisés. Le syndicat FO a obtenu que les puces soient installées sur les porte-badges, et non sur les badges eux-mêmes. De telle sorte que les informations ne se recoupent pas. Mais pas question pour autant que les salariés "trichent", en remisant le support dans un tiroir pour porter la carte "nue" !
Caméras de surveillance
Le nouveau système de géolocalisation ne fait qu’ajouter au désarroi. Car le groupe pharmaceutique a entamé de nouvelles coupes dans les effectifs. Au final, 615 postes vont être supprimés. "Les salariés l’analysent comme un outil d’intrusion, de flicage généralisé. Nous sommes très sceptiques sur les intentions du groupe. Certains sont aujourd’hui licenciés pour insuffisance professionnelle ou manque de performance. Notre crainte, c’est que la direction utilise ces outils pour justifier des ruptures", explique Pascal Lopez, délégué syndical central FO et membre du CHSCT.
Sanofi ne se contente pas de scruter les allées et venues. Il les filme également. Des caméras à 360° ont été installées dans les couloirs, espaces de restauration, zones de détente... La direction a même essayé d’en mettre une devant les locaux syndicaux mais la bronca a été trop forte. Un équipement qui lui permet de scruter, en permanence, les 51 000 mètres carrés de locaux. Les syndicats ont demandé à recevoir la lettre de la Cnil autorisant l'installation des équipements. Ils l’attendent toujours. Les salariés, eux, évitent d'être pris en flagrant délit de bavardage intempestif.

Source : par Emmanuelle Souffi  07/04/2016  Liaisons Sociales Magazine


vendredi 6 mai 2016

LORSQUE DECATHLON SE MOQUE DES ANNONCES DU SITE LEBONCOIN

3 vidéos à regarder: le trocathlon nargue les bonnes affaires et aussi les arnaques de son plus gros concurrent : Leboncoin.










mardi 3 mai 2016

LA JOURNEE QUI NE RAPPORTE RIEN !

Mot d'ordre de grève pour dire 

STOP 

au mensonge de la journée dite 

« de solidarité » 


Pour la CFTC, la journée dite « de solidarité » n'est pas incompatible avec le nécessaire effort financier qui doit permettre la prise en charge de la dépendance, encore faut-il que cet effort soit justement réparti.
Or, à ce jour, il n'existe aucune journée « de solidarité » qui permettrait de récolter des fonds au profit des personnes dépendantes. Il a simplement été instauré une taxe sur les salaires de 0,3 % de la masse salariale dite « contribution solidarité autonomie » prélevée mensuellement.
Dans le même temps, un certain nombre de salariés se voient imposer de travailler gratuitement une journée dans l'année. Un prélèvement de 0,3% sur une journée payée 0 euro rapporte très exactement 0 euro...
En outre, cette mesure arbitraire se traduit concrètement par des aberrations économiques et sociales. Pour n'en citer que deux :
- Est-il équitable qu'une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors que d’autres salariés ne sont censés ne travailler qu’1 minute 52 de plus par jour pour s'acquitter de leur journée dite « de solidarité » ?
- Pour quelle étrange raison, les professions libérales ne sont-elles pas assujetties à une journée dite « de solidarité » ?
Le principe « tout travail mérite salaire » est incontournable. La CFTC couvre, donc, par un mot d'ordre de grève tout salarié du secteur privé que son employeur voudrait obliger à travailler gratuitement sous prétexte de solidarité. Ce mot d'ordre est valable pour le jeudi de l'Ascension ainsi que pour tout autre jour travaillé au titre de la journée de solidarité.