jeudi 23 juillet 2015

OUVERTURE D'UNE NEGOCIATION SUR LE TRAVAIL DU DIMANCHE

LA CFTC DECATHLON LOGISTIQUE PROVOQUE L'OUVERTURE D'UNE NEGOCIATION SUR LE TRAVAIL DU DIMANCHE


 Depuis quelques semaines, certains entrepôts se sont mis à ouvrir le dimanche en soirée pour toute la période estivale. Notre entreprise n'étant plus couverte par un accord collectif depuis 2013, nous avons sollicité la direction pour l'ouverture d'une négociation sur le travail du dimanche.

Nous pensons en effet qu'il vaut mieux un accord d'entreprise qui encadre le travail du dimanche et protège les salariés, que pas du tout.

Nous pensons qu'il est préférable de permettre une ouverture à 22h le dimanche plutôt qu'à minuit trente, qui est une aberration sur le plan physiologique pour les salariés.

Mais nous resterons vigilants et nous ne voulons pas d'une banalisation du travail du dimanche.

Nous souhaitons que le dimanche reste une journée consacrée à la vie familiale, associative, personnelle, sportive et spirituelle.

Comme sur l'accord concernant le travail de nuit, la CFTC est à la manoeuvre pour protéger les salariés et leur offrir un cadre solide et uniforme pour tous. Que le volontariat soit total et absolu, non subi.
Qu'un plafond maximal de dimanches travaillés par année civile soit imposé. De meilleures majorations et cumulatives avec celles sur les heures de nuit. Nous vous informerons à mesure de l'avancement de cette négociation.


lundi 13 juillet 2015

UN RESPONSABLE DE DECATHLON AVAIT DETOURNE 500 000 EUROS



Soudain, on ne se trouve plus du même côté de la barrière. L’année dernière, Éric T. accompagnait son supérieur au sein du groupe Décathlon pour déposer plainte. Une plainte concernant… Éric T. pour une série de détournements de fonds qu’il a totalement reconnus.

Le cheveu coupé en brosse, l’habit impeccable et les petites lunettes sur le nez, Éric T. présente le look du cadre idéal. D’ailleurs, assis sur son banc, ce responsable d’exploitation chez Décathlon Campus, à Villeneuve-d’Ascq, consacre une bonne partie de son temps à relire ses fiches. Ex-responsable en réalité. Jusqu’en 2014, et pendant trois ans, cet homme de 51 ans ayant débuté « en bas de l’échelle », comme le répète à l’envi son avocat Stefan Squillaci, a mis la main sur des RFA. RFA ? Pour remises de fin d’année. Dans le jargon commercial, il s’agit de sommes devant être réglées à Décathlon par ses fournisseurs.
« Si personne n’allait chercher ces chèques, l’argent ne venait pas », insiste Me Squillaci. La stratégie de la défense est assez lisible. Décathlon gagne tellement d’argent que le groupe peut (parfois) se permettre d’oublier d’aller le chercher. Une faille dans laquelle se serait engouffré Éric T. Allant jouer les chasseurs de primes pour son propre compte et encaissant les sommes à titre personnel, après avoir contourné le système de traçabilité interne des chèques. De quoi provoquer la colère du groupe. « Bien sûr que les filets de sécurité existent, proteste Thomas Deschryver, l’avocat de Décathlon. En interne comme en externe, d’ailleurs. » Ici, deux banques ont fini par tirer la sonnette d’alarme. Comment un salarié pouvait-il déposer des chèques grimpant parfois jusqu’à 100 000 euros ? Le procureur de la République Brice Partouche dénonce, lui, un modus operandi favorisé par le fait qu’Eric T. était l’interlocuteur privilégié de ces fournisseurs. Le représentant du parquet pointe un «système mal monté » qui aurait pu nuire plus longtemps sans la vigilance des deux banques.
Sanction : deux ans de prison avec sursis et 536 924,85 euros à rembourser.
Source : La voix du Nord - 10 juillet 2015

jeudi 2 juillet 2015

CHULLANKA QUITTE DECATHLON

Le divorce entre Chullanka et Decathlon a été prononcé en avril. « Mais on en parlait depuis dix-huit mois », précise Jean-Luc Fanucchi, directeur de l’enseigne Chullanka.

Le divorce entre Chullanka et Decathlon a été prononcé en avril. « Mais on en parlait depuis dix-huit mois », précise Jean-Luc Fanucchi, directeur de l’enseigne Chullanka.

Le groupe Oxylane avait pris sa décision de recentrer son activité sur la marque Decathlon. Pour le coup, quelques cadres ont pris les choses en main. Avec, en tête, Bruno Laurent, aujourd’hui PDG du groupe Chullanka (il compte trois magasins, à Metz, Antibes et Toulouse), qui profite d’un montage MBO (il permet d’associer des managers d’une entreprise à des financiers) pour s’investir davantage au sein de cette enseigne.
« Depuis 2007, date de sa création , quand Decathlon m’a confié cette spécialité, je lui ai donné une identité. »
Aujourd’hui, il s’entoure de financiers, Geoffroy Roux de Bézieux (Notus technologies) et Olivier Doucet (Compagnie d’Anjou).
À Moulins-lès-Metz, Jean-Luc Fanucchi fait partie de ces cadres qui ont mouillé leur chemise. « On voulait que le management ait une part dans la société, et avoir des fonds pour nous développer. »
Cette scission va permettre à l’enseigne « de récupérer un nouvel élan », souligne le directeur de l’enseigne locale. Certes, peu de changements sont envisagés au niveau des produits distribués. « Nous conservons nos spécialités : montagne, randonnée et vélo. Nous gardons ce cap tout en conservant nos prix et nos collections pour tous nos clients, du débutant au passionné ».
Dans quelques semaines, les griffes Decathlon disparaîtront des rayons. « Nous allons les remplacer par des marques françaises et internationales. On recherche des marques que Decathlon distribuait il y a vingt ans, des marques qui ont gardé leur légitimité. Nous avons besoin de degré de technicité. Nous sommes dans le rapport de confiance avec la marque qu’on distribue. »

Magasin laboratoire

Depuis le début de l’aventure mosellane de Chullanka (avril 2009), le magasin sert de laboratoire pour la filiale. « Lorsque nous décidons d’une nouvelle implantation, d’un nouvel agencement, on teste, ici, les différents scénarios. »
D’ores et déjà, le nouveau comité de direction songe à un « futur plan concept » pour aménager des surfaces de vente n’excédant pas 2 000 m².
« Nous voulons une synergie puissante, notre société rachète le bâtiment, nous pourrions travailler en synergie avec des enseignes complémentaires, agences de trek, escalade » … Les pistes sont explorées.

Développer le Net

En matière de développement, Chullanka entend se positionner sur le Net. Nous avons tout à faire, remarque Jean-Luc Fanucchi, tandis que le PDG, Bruno Laurent, confirme qu’il finalise actuellement le recrutement du patron de l’équipe internet qui sera implantée à Lyon.
« On recrute trois personnes pour le moment, on montera jusqu’à dix-quinze personnes en fonction de la taille et du volume dégagés. » Bruno Laurent entend encore imposer l’enseigne dans les grosses agglomérations françaises. Une stratégie combative qui convient parfaitement à Jean-Luc Fanucchi. « À nous de savoir nous adapter au marché. L’économie évolue très vite. »

Source : le Républicain Lorrain