dimanche 24 mai 2015

STOP AU MENSONGE DE LA JOURNEE DITE "DE SOLIDARITE"

En cette veille de Pentecôte, la CFTC rappelle qu'il n'existe aucune journée « de solidarité » qui permettrait de récolter des fonds au profit de personnes dépendantes.

La réalité : il a été instauré une taxe sur les salaires de 0,3 % de la masse salariale dite « contribution solidarité autonomie » prélevée mensuellement. Dans le même temps, un certain nombre de salariés se voit imposer de travailler gratuitement une journée dans l'année. Un prélèvement de 0,3 % sur une journée payée 0 euro rapporte très exactement 0 euro... En outre, cette mesure autoritaire se traduit concrètement par des aberrations économiques et sociales. Pour n'en citer que trois :
- Quel sens y a-t-il à obliger des salariés qui sont régulièrement au chômage technique à travailler une journée en plus, comme dans le secteur automobile par exemple ?
- Est-il équitable qu'une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors qu'un cheminot est censé travailler 1 minute 52 de plus par jour pour s'acquitter de sa journée dite « de solidarité » ?
- Pour quelle étrange raison, les professions libérales ne sont-elles pas assujetties à une journée dite « de solidarité » ? 

Pour la CFTC, si le principe, tout travail mérite salaire est incontournable, il n'est pas incompatible avec le nécessaire effort financier qui doit être fait au profit de la prise en charge de la dépendance, encore faut-il que cet effort soit justement réparti. C'est pour ces différentes raisons que la CFTC couvre par un mot d'ordre de grève tout salarié du secteur privé que son employeur voudrait obliger à travailler gratuitement sous prétexte de solidarité. Ce mot d'ordre est valable pour le lundi de Pentecôte ou tout autre jour férié de l'année travaillé au titre de la journée de solidarité. 
Communiqué de presse CFTC - Paris 

Ci-dessous, les explications de Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC :


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