jeudi 28 mai 2015

OUVERTURE DU PLUS GRAND MAGASIN BELGE PERTURBEE PAR UN MOUVEMENT SOCIAL

La semaine dernière, la Belgique inaugurait à Evere (près de Bruxelles) son 23ème et plus grand magasin (9000m2). 
Une ouverture chahutée par un mouvement social qui couve depuis plusieurs mois déjà chez nos voisins belges, et qui trouble sérieusement l'image de notre enseigne.

Source : RTL INFO : A l'appel du front commun CNE, CGSLB et SETCa, environ 300 travailleurs et représentants du personnel se sont rassemblés vendredi de 09H30 à 13H00 devant le nouveau magasin Decathlon d'Evere pour dénoncer la détérioration de la concertation sociale au sein de l'entreprise.

De nombreux clients attendaient avec impatience l’ouverture du Décathlon d’Evere, ce vendredi matin à 8H. La femme de Sébastien, qui nous contacté via la page Alertez-nous, se trouvait sur place avec son bébé de huit mois et une amie pour acheter de nouveaux articles de sport. "Ma femme m’a appelé pour me dire qu’il y avait du ramdam, c’était vers 10H", explique Sébastien. "Un attroupement de représentants syndicaux s’était formé à l’entrée et à la sortie du magasin", ajoute-t-il.

Les clients évacués

Face à l’arrivée massive des syndicats, les gardes de sécurité ont fermé les portes. "Ils ont évacué les clients qui se trouvaient l’intérieur du magasin. Ce n’était pas facile pour mon épouse, qui se trouvait avec notre bébé", explique Sébastien.

Des circuits de concertation parallèles
L'entrée des clients a été empêchée jusqu'à environ 12H15, la direction refusant de recevoir une délégation syndicale, rapporte la secrétaire permanente CGSLB pour Decathlon, Vicky Hendrick, qui se dit cependant satisfaite d'avoir pu faire entendre le mécontentement des salariés. Les syndicats ont souhaité lancer un message fort à l'occasion de l'ouverture du magasin d'Evere alors que les travailleurs dénoncent depuis plusieurs mois le refus de toute forme de concertation sociale. Selon ces derniers, la direction met sur pied des circuits de concertation parallèles, qui mettent hors-jeu les représentants syndicaux élus.
La direction se refuse à tout commentaire
De son côté, Sophie Engels, la porte-parole du CEO de Decathlon Belgique, Herman Van Beveren, s'est refusée à tout commentaire concernant la concertation syndicale. Elle a néanmoins affirmé qu'à l'heure actuelle, la direction concentre sa communication sur l'inauguration du magasin et sur l'accueil des clients. La surface du magasin fait plus de 9.000 mètres carrés. Une centaine de personnes est chargée de faire fonctionner l’énorme commerce.


Source : Trends.be :
Le plus grand Decathlon belge ouvre ses portes à Evere (Bruxelles) ce vendredi. C'est le 23e magasin du pays. Le secret de la croissance de l'enseigne bleue ? Un portefeuille de marques, des innovations, des prix attractifs. Et une concurrence fragmentée.

Présent depuis plus de 10 ans en Belgique, l'enseigne française Decathlon frappe un grand coup avec sa 23e implantation, à Evere. Elle ouvre un méga-magasin de 9.000 m2 - contre 4.000 pour les magasins actuels. Qui devient aussi le nouveau siège de Decathlon en Belgique, remplaçant celui d'Anvers.
Le Decathlon d'Evere sera quasi aussi grand que le magasin phare du groupe, à Villeneuve-d'Ascq, près de Lille. Il pourrait même à terme le dépasser, car 2.000 m2 y sont encore inoccupés, prêts à servir. Les clients décideront. La zone de chalandise est vaste : Bruxelles, le Brabant flamand, et aussi le quartier voisin, remplis d'institutions et d'entreprises (Otan, IBM, HP, Unisys, Sabca, l'aéroport de Zaventem... et aussi la rédaction de Trends Tendances), pour qui le magasin ouvrira à 8 h du matin - et non 9 h comme dans les autres Decathlon.

La Belgique sur les traces de la France

Il s'agit d'une étape importante dans la progression de Decathlon en Belgique. Le groupe estime qu'il a du terrain à conquérir. "Nous n'avons pas encore atteint la part de marché de l'enseigne en France", indique Herman Van Beveren, administrateur délégué de Decathlon Belgique. Il prévoit un parc total de 45 magasins dans le Royaume, en ce compris les futures ouvertures de Tournai, Waterloo, Alost, Charleroi, Hasselt et Ostende. Sans doute espère-t-il atteindre la position prise dans l'Hexagone, où les 288 Decathlon totalisent, selon les sources, 30 à 50 % du marché de l'outdoor.
Le marché belge semble accueillir l'enseigne bleue à bras ouverts : "Les Belges aiment le sport et n'hésitent pas à s'équiper de la tête aux pieds, dit Herman Van Beveren. La météo étant très variable, le Belge s'équipe également contre le mauvais temps. C'est moins le cas dans le sud de la France, où le soleil est fréquent. Quand il fait mauvais, on ne sort tout simplement pas." Decathlon profite aussi d'une concurrence fragmentée à qui il mène la vie dure. Elle couvre généralement moins de sports, sur des surfaces plus petites. A.S. Adventure, qui vient de changer de main, est l'un des principaux compétiteurs, avec 30 magasins, situés surtout dans les centres commerciaux. Cette dernière enseigne met d'ailleurs de plus en plus l'accent sur les vêtements. Intersport, autre concurrent, compte sept magasins et Sports Direct, 45 boutiques. Il faut aussi concilier avec des acteurs de niches réputés tel Lecomte, dans l'alpinisme, la spéléo et la randonnée (Ixelles et Waterloo).

Le cousin des magasins Auchan

Le groupe est une machine à succès. Né en 1976, il est contrôlé par la famille Mulliez, également aux commandes des groupes Auchan et Kiabi. La méthode Decathlon ? D'énormes magasins installés dans des zones commerciales en périphérie et des prix attractifs, obtenus grâce à une force d'achat à la mesure de la taille du groupe. En 2014, il annonçait un chiffre d'affaires de 8,2 milliards d'euros (+10,6 %) engrangés par ses 886 magasins répartis dans 22 pays. La France pèse encore très lourd dans les ventes (39,5 %), mais n'est plus majoritaire comme elle l'a longtemps été. Le groupe s'étend dans les pays émergents, au Brésil, en Russie, en Inde et surtout en Chine (115 magasins).

L'Ikea de l'"outdoor"

La force de Decathlon ? Sa vingtaine de marques propres : Quechua pour la marche et la montagne, Kalanji pour la course à pied, B'Twin pour les vélos, et ainsi de suite. Elles ont pour mission de concurrencer pied à pied les grandes marques comme Millet ou encore Adidas. La maison pratique l'intégration verticale, en concevant, faisant fabriquer et distribuant ses produits, selon une recette également appliquée par Ikea.
L'approche a été bouleversée à la fin des années 1990. Jusque-là Decathlon n'avait qu'une seule marque maison : Decathlon. Elle a remporté un succès croissant jusqu'en 1999, lorsque les ventes par mètre carré ont commencé à décliner. Le diagnostic ? La marque était devenue trop omniprésente : à la plage, la montagne, sur les terrains de sport, avec une image bon marché peu valorisante. Les clients lui trouvaient un côté "soviétique" pour reprendre l'expression de Jean-Noël Kapferer, spécialiste français des marques, dans le livre The new strategic brand management : advanced insights and strategic thinking (2012). "Les consommateurs avaient le sentiment grandissant d'un manque de choix", écrit l'auteur. Decathlon a alors développé une approche plus subtile, avec plusieurs marques exotiques comme Quechua, du nom des Indiens des Andes.

Quechua, la marque la plus forte

Ces "marques passion" (selon l'appellation maison) couvrent chacune un type d'activité ou de sport, jusqu'à la pêche, avec Caperlan, l'équitation, avec Fouganza, ou les sports nautiques avec Tribord. Elles sont développées de manière autonome, au plus près du lieu où le sport est pratiqué. Le centre de développement de Quechua est ainsi situé au pied du mont Blanc, celui de Tribord, à Hendaye, sur l'Atlantique. Dans les rayons le client ne perçoit pas toujours qu'il s'agit de marques maison, car les articles cohabitent avec les grandes marques classiques.
Elles s'imposent d'autant mieux qu'elles visent des marchés où les leaders sont rares, ce qui est le cas dans les sports de montagne, avec Quechua. Qui reste la marque la plus importante, dépassant 1,7 milliard d'euros de ventes annuelles. Dans d'autres marchés, il faut ferrailler avec des acteurs plus puissants, comme Nike dans le running, ou Wilson dans le tennis. Decathlon a développé à ce jour 20 marques sur les 60 disciplines que couvre son catalogue.

Le marketing par l'innovation

Pour réussir ce pari, il ne suffisait pas d'inventer des noms et des logos. Decathlon a dès lors dopé ses marques en consentant un effort particulier dans l'innovation (lire aussi l'encadré "L'innovation a un prix"). L'enseigne a marqué un gros coup par exemple avec sa tente Quechua deux secondes, qui a remporté un vif succès. Elle sort d'ailleurs régulièrement des produits astucieux, comme le masque Easybreath de Tribord, qui permet aux amateurs de snorkeling de respirer par le nez et par la bouche, sans buée, avec un mécanisme qui évite que l'eau ne s'engouffre dans le tube. Les produits qui bénéficient de ces innovations brevetées sont vendus à des prix abordables, selon le mission statement que répètent les responsables maison : "apporter le bonheur par le sport avec des équipements astucieux et beaux", comme le rappelle Herman Van Beveren.
L'approche vise à faire monter en gamme les marques maison, avec l'objectif de tenir tête aux grandes marques. Cela se reflète par des résultats plutôt honorables dans les tests comparatifs publiés par des revues comme Trek Magazine. Decathlon fait le grand écart car il demeure attaché à une image de petits prix pour toucher un public très large. L'enseigne commercialise aussi des produits basiques moins innovants pour attirer ceux qui veulent essayer une activité sans trop dépenser. Elle propose ainsi une raquette de tennis de la marque maison Artengo au "premier prix technique" de 7,95 euros, pour le "primo-pratiquant". Pour acquérir une raquette à la technologie plus pointue, qui absorbe mieux les vibrations grâce à une structure brevetée hybride bois-graphite, il faudra payer 10 fois plus cher (79,95 euros pour la raquette Artengo TR 960 Soft Feel). Et plus de 100 euros pour les classiques des grandes marques (Babolat, Wilson).

Pour l'amour des carpes

Le marketing de l'innovation vise aussi à faire revenir les clients. Il est associé à une approche inspirée de la mode, en changeant les couleurs régulièrement, et pas seulement celle des vêtements. Environ 10 % des articles sont renouvelés chaque année. Les magasins eux-mêmes sont très flexibles - les rayons sont sur roulettes par exemple. En hiver, l'entrée du magasin est occupée par les sports de glisse, l'été, par les tentes et les sacs à dos. Chaque directeur a la liberté de revoir ses rayons comme il l'entend, pour les adapter à la clientèle de sa zone de chalandise. La Wallonie misera dès lors davantage sur le VTT, la Flandre sur les vélos de route. "Comme nous avons beaucoup de place, j'ai choisi de développer un rayon pour les pêcheurs de carpes", explique à ce sujet Quentin Labrique, directeur du magasin d'Evere. Il a aussi développé le rayon golf et celui pour le hockey. Avec des zones d'expérience où l'amateur de hockey peut par exemple tester les sticks sur une surface dotée d'un but installé entre les rayons.

Quelques pays récalcitrants

Tous les pays ne sont pas aussi ouverts que la Belgique. Decathlon peine davantage en Grande-Bretagne ou en Allemagne, deux grands marchés porteurs en outdoor, où le groupe n'a que 17 et 23 magasins. Les chaînes et les marques locales y sont puissantes. Enfin, les Etats-Unis ont carrément été un échec. Decathlon a eu des soucis d'homologation et a peiné à trouver des grandes surfaces. L'enseigne a préféré arrêter les frais en 2006. C'est la principale différence avec Ikea, qui, lui, remporte un grand succès outre-Atlantique. Le monde est toutefois vaste pour Decathlon, qui continue à ouvrir d'autres pays - la Croatie et la Slovaquie sont les derniers en date. Rien qu'en Chine, l'enseigne a ouvert 32 nouveaux magasins en 2014. Un pays que l'enseigne connaît bien : elle y fait fabriquer beaucoup de produits.

dimanche 24 mai 2015

STOP AU MENSONGE DE LA JOURNEE DITE "DE SOLIDARITE"

En cette veille de Pentecôte, la CFTC rappelle qu'il n'existe aucune journée « de solidarité » qui permettrait de récolter des fonds au profit de personnes dépendantes.

La réalité : il a été instauré une taxe sur les salaires de 0,3 % de la masse salariale dite « contribution solidarité autonomie » prélevée mensuellement. Dans le même temps, un certain nombre de salariés se voit imposer de travailler gratuitement une journée dans l'année. Un prélèvement de 0,3 % sur une journée payée 0 euro rapporte très exactement 0 euro... En outre, cette mesure autoritaire se traduit concrètement par des aberrations économiques et sociales. Pour n'en citer que trois :
- Quel sens y a-t-il à obliger des salariés qui sont régulièrement au chômage technique à travailler une journée en plus, comme dans le secteur automobile par exemple ?
- Est-il équitable qu'une caissière de supermarché doive offrir une journée de travail à son entreprise, alors qu'un cheminot est censé travailler 1 minute 52 de plus par jour pour s'acquitter de sa journée dite « de solidarité » ?
- Pour quelle étrange raison, les professions libérales ne sont-elles pas assujetties à une journée dite « de solidarité » ? 

Pour la CFTC, si le principe, tout travail mérite salaire est incontournable, il n'est pas incompatible avec le nécessaire effort financier qui doit être fait au profit de la prise en charge de la dépendance, encore faut-il que cet effort soit justement réparti. C'est pour ces différentes raisons que la CFTC couvre par un mot d'ordre de grève tout salarié du secteur privé que son employeur voudrait obliger à travailler gratuitement sous prétexte de solidarité. Ce mot d'ordre est valable pour le lundi de Pentecôte ou tout autre jour férié de l'année travaillé au titre de la journée de solidarité. 
Communiqué de presse CFTC - Paris 

Ci-dessous, les explications de Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC :


jeudi 21 mai 2015

ACCORD SUR LE BIEN ETRE AU TRAVAIL

Même si depuis le 1er janvier 2015, notre société logistique n'a plus obligation selon les textes de négocier un accord sur la pénibilité, nous sommes tombés d'accord avec la direction à un nouvel accord sur le bien être au travail. Espérons qu'il nous permettra de travailler mieux et plus longtemps dans de meilleures conditions. En voici les principales avancées.

Pour la CFTC, nous souhaitions que la négociation sur la pénibilité se fasse exclusivement sur le terrain de la diminution des facteurs de pénibilité dans nos entrepôts. Nous réaffirmons qu'on ne peut pas laisser des salariés occuper des emplois pénibles durant 20, 30 ou 40 ans, sous pretexte qu'ils pourront partir plus tôt à la retraite. Ce qui sera d'ailleurs bien loin d'être le cas. Il était à craindre également que cette négociation entraîne de fait une mise à l'écart de nos CHSCT, cela ne fut pas le cas, nous les remercions de leur implication dans la rédaction de cet accord. Un merci particulier aux apports d'Olivier Fremaux du CHSCT de l'entrepôt de Bretigny qui m'a accompagné durant ces négociations.

La CFTC avait proposé de traiter des trois thèmes suivants : la réduction des polyexpositions, l'amélioration des conditions de travail notamment au plan organisationnel, le maintien dans l'emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle des salariés. Ce sont les trois thèmes qui ont été retenus dans la rédaction de l'accord.

Ce que nous avons obtenu :

- Le renforcement du rôle du moniteur PRAP, qui participera dorénavant aux réunions CHSCT, un point d'information lui sera spécialement dédié. Réunion nationale chaque année qui réunira tous les moniteurs PRAP,

- Campagne de communication à travers une plaquette sur le bien être au travail,

- Réunions inter-CHSCT de plusieurs entrepôts géographiquement proches,

- Mise en place d'une coupe de France du bien être au travail,

- Un événement annuel organisé sur chaque entrepôt sur le bien être au travail,

- Tous les salariés seront formés à gestes et postures, tous les patrons et membres des CHSCT à "acteurs PRAP",

- Tous les salariés en retour d'une "absence longue", se verront maintenant proposer: une étude de poste par un ergonome, un bilan de compétences, des formations pour reprendre son poste ou un poste équivalent.





lundi 18 mai 2015

INFORMATIONS SUR LA MUTUELLE

LA CFTC VOUS INFORME



La CFTC Décathlon obtient des délais supplémentaires au bénéfice des salariés !

Sans renoncer à nos convictions sur le sujet de la réforme de la mutuelle, c'est en syndicat écouté et entendu que nous avons obtenus le maintien des couvertures complémentaires jusqu'à fin juin et le report jusqu'à fin juillet des envois des dossiers d'adhésion à la nouvelle plateforme de gestion de la mutuelle.

La CFTC Décathlon obtient aussi la révision complète de la communication en interne de cette réforme.

Désormais les salariés pourront retrouver la sérénité, faire leurs calculs sans précipitation, et se faire leur propre opinion de façon apaisée.


jeudi 7 mai 2015

DECATHLON EN TETE DU CLASSEMENT DES CONSOMMATEURS

Le groupe HAVAS MEDIA vient de publier son baromètre annuel, "Meaningful Brand" qui relie le bien être des individus aux performances business des marques. En France, c'est notre enseigne DECATHLON qui domine ce classement.

Quelle est la contribution des marques à la qualité de vie des consommateurs? Meaningful Brands, première étude globale, menée par Havas Media Group, mesure l'impact des bénéfices apportées par les marques aux consommateurs, ainsi que leur influence sur douze dimensions du bien-être des individus (santé, bonheur, finances, relations humaines, communauté, etc...). Ces bénéfices sont traduits au travers d'un Meaningfulbrand Index, indicateur de valorisation des marques, qui permet d'associer le bien-être des individus et la performance business des marques. Le bénéfice produits est l'un des premiers contributeurs de l'Index, mais, le bien-être personnel - faciliter la vie quotidienne, aider à se sentir plus heureux - et collectif - les considérations éthiques, comme la transparence; économiques et salariales de l'entreprise - respect des employés, bonnes conditions de travail - émergent fortement, en 2015. 

34 pays ont été étudiés, soit plus de 300 000 interviews et 1 000 marques scrutées. Les enseignements sont triples. D'une part, les marques les plus "meaningful" peuvent multiplier par sept leur "share of wallet" - la part de marché client -, et, en moyenne, ce gain est de 46 % plus élevé pour les marques en tête du classement que pour celles en bas de classement. D'autre part, les marques influentes sur le bien-être consommateur voient leurs KPI doubler par rapport aux marques les moins meaningful. Enfin, la "courbe de tendance de leurs principaux indices boursiers surperforme à + 133 % et les 25 premières marques enregistrent des rendements annuels de + 12 %", note le communiqué.

Top 15 des marques qui comptent en France :

"Les marques qui améliorent le bien-être des personnes, des communautés et des sociétés sont les plus perçues comme les plus "meaningful"", explique Maria Garrido, Global Head of Data & Consumer Insights Havas Media Group. En France, Décathlon monte sur la première marche du podium, suivi de Samsung et de Lu. Dans la suite du classement : Danone (4), E.Leclerc (5), Elle&Vire (6), Yoplait (7), Sony (8), Nestlé (9), EDF (10), Leroy Merlin (11), Amazon (12), Ikea (13), Carrefour (14), Visa (15).

Les marques liées à la distribution et au commerce (Decathlon, E.Leclerc, Leroy Merlin, Ikea et Carrefour...) comptent parmi les plus meaningful. Leur positionnement : simplifier la vie quotidienne, inspirer, ou, encore, créer des emplois. Amazon ou Visa, chefs de file du e-commerce, séduisent les consommateurs pour leurs bénéfices produits (sécurité et qualité) et le bien-être personnel porté : faciliter la vie, gagner du temps, économiser. Les médias, les NTIC et les banques et assurances se positionnent aussi sur les bénéfices personnels, quand les bénéfices collectifs ressortent davantage dans les secteurs du voyage, tourisme et énergie.

Pour 1/3 des consommateurs, les marques ont un effet positif :
Un tiers des consommateurs pensent que les marques ont un effet positif sur leur vie, selon le baromètre d'Havas Media Group. Mais, les Français, comme les Européens, sont semble-t-il davantage indifférents aux marques. Plus pragmatiques, seuls 30 % d'entre eux seraient affectés si les marques analysées venaient à disparaître. 

28 % des Français déclarent se renseigner régulièrement sur le comportement des entreprises - contre 16 % au Danemark - et 23 % ont confiance dans la communication des entreprises et des marques - contre 15 % en Allemagne. Même si son niveau de meaningfulness est l'un des plus bas, des opportunités existent donc bel et bien pour les marques pour créer des liens avec les consommateurs, et répondre à leurs attentes. "En Europe, notre relation avec les marques est devenue de plus en plus fonctionnelle, conclut Maria Garrido. Par conséquent, le succès d'une marque dépend énormément de sa capacité à s'assurer que les bénéfices promis sont bel et bien réels et de l'innovation apportée propose une vraie avancée." 

Sources : emarketing.fr