mardi 12 août 2014

NEGOCIATIONS SUR LA PRIME DE PARTAGE DES PROFITS, ENCORE UN ECHEC?



Cette année encore, la direction a souhaité convoquer les organisations syndicales afin de négocier sur la prime de partage des profits. 




Cette rencontre se tiendra le vendredi 22 août prochain

Pour rappel, crée en 2011 sous l'impulsion de Nicolas Sarkosy la "prime dividendes" oblige les entreprises de plus de 50 salariés à négocier sur son versement. L'objectif de cette loi était de favoriser le pouvoir d'achat des salariés et de redistribuer une part des bénéfices des entreprises qui affichent régulièrement de bons résultats. Les entreprises ont obligation de négocier si les actionnaires s'octroient des dividendes en augmentation par rapport à la moyenne des 2 années précédentes.

Combien la direction nous proposera cette année?
Ces 2 dernières années, la direction nous avait offert un simulacre de négociation en nous proposant une prime de 50€ bruts pour un temps complet. Nous avions alors vivement manifesté notre désaccord. Nous ne nous attendons pas à beaucoup plus cette année et autant dire que de nombreux salariés seront encore très déçus. 

Dividendes en hausse depuis 2010
En 2010, les actionnaires s'étaient distribués 150 millions d'euros, 200 millions en 2011 et 220 millions en 2012. Combien en 2013?

180€ en moyenne en 2014
Selon une étude, le montant moyen versé en 2013 par les entreprises éligibles a atteint 200€, contre 270€ en 2012. Il devrait être de l'ordre de 180€ cette année. 50€ pour nous?


Les dernières heures de la prime dividendes?
D'ici l'année prochaine, la "prime de partage des profits" ou "PPP" pourrait bien ne plus exister. Et nous éviterait ainsi à tous de nous prêter à une mascarade de négociation. Crée en attendant une loi sur le partage de la valeur ajoutée, elle ne devait à l'origine s'appliquer que jusqu'au 31 décembre 2013. "Sa suppression est à l'ordre du jour, confirme le cabinet du ministre du travail." L'instauration de cette prime avait laissé espérer aux salariés d'entreprises bénéficiaires un bonus annuel, plafonné par la loi à 1200 euros...

En 2011, année de création de la prime, Securitas France s'était fait remarquer  en proposant de redistribuer les bénéfices à hauteur de 3,5 euros par salarié. Le ministère du travail avait vivement réagi à cette "plaisanterie de mauvais goût" et la prime avait finalement été réevaluée à 8 euros...







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