vendredi 22 août 2014

PRIME DIVIDENDES 2014, PAS DE SURPRISE !


Comme nous l'avions annoncé, la direction avait choisi aujourd'hui de réunir les 4 organisations syndicales représentatives afin de négocier sur la prime de partage des profits.

La direction nous annonce ne pas encore connaître le montant des dividendes prélevés par les actionnaires mais ils sont logiquement plus élevés que la moyenne des 2 années précédentes, donc au moins 210 millions d'euros.

La proposition de départ qui nous a été faite par la direction est de 30€ bruts. Les revendications de la CFTC étaient calquées sur la moyenne des sommes qui devraient être versées dans les entreprises cette année, soit 200€. C'est la somme que nous avons réclamé.

Et comme l'an passé en retour, il nous est proposé 50€...

Bien évidemment nous manifestons notre profond désaccord et cette somme sera versée de manière unilatérale, aucune organisation syndicale n'ayant voulu apporter sa signature.


Nous rappelons également qu'il sera encore une fois difficile d'aller expliquer aux salariés qu'ils vont recevoir 50€ brut alors que les actionnaires principaux percevront plus de 210 millions. Les explications seront difficile à entendre et à accepter.

Espérons que l'an prochain nous n'ayons plus à négocier sur le sujet...

Pour rappel, les bénéficiaires sont les salariés CDD et CDI ayant plus de 3 mois d'ancienneté le 31 décembre 2013. Il n'y a pas de charges sociales sauf les classiques csg et rds. Le Comité Central d'Entreprise sera également consulté en septembre, le versement de la prime est prévu en fin d'année et apparaîtra sur le bulletin de paye.

Pour plus d'infos n'hésitez pas à nous contacter...



jeudi 21 août 2014

ALLOCATION DE RENTREE SCOLAIRE C'EST MAINTENANT



Pour votre information l'allocation de rentrée scolaire, qui aide à payer les cartables et autres fournitures de vos enfants et adolescents a du vous être versée mardi 19 août

Cette allocation accordée sous conditions de ressources augmente cette année de 0,7%. Le montant versé par enfant et par an passe ainsi à 363 euros pour les 6-10 ans, 383 euros pour les 11-14 ans, et 396 euros pour les 15-18 ans. En 2013, elle avait enregistré une hausse de 1,2%, après une revalorisation exceptionnelle de 25% décidée par le gouvernement en 2012.

Changement et simplification pour les 16-18 ans, plus de justificatif de scolarité nécessaire

Cette année, les parents d'adolescents de 16-18 ans n'auront plus à fournir de justificatif de scolarité, une attestation sur l'honneur assurant que l'enfant est bien scolarisé étant suffisante. 

Pour pouvoir bénéficier de l'allocation de rentrée scolaire :

Il faut avoir eu, en 2012, des ressources inférieures à 24 137 euros pour les familles avec un enfant, 29 707 euros pour celles avec deux enfants, 35 277 euros pour trois enfants. Le montant du plafond augmente ensuite de 5 570 euros par enfant supplémentaire.



JOBS D'ETE


De nombreux jeunes, étudiants ou non choisissent de travailler l'été dans nos entrepôts. Voici une information importante pour eux :


Les revenus tirés des jobs d'été ne sont pas 
IMPOSABLES:

Les rémunérations versées aux jeunes qui exercent une activité pendant l'année scolaire ou universitaire ou pendant leurs vacances sont exonérées d'impôt sur le revenu sous certaines conditionsLe jeune doit pour cela être âgé de 25 ans au plus au 1er janvier de l'année de l'imposition et poursuivre des études.
L'administration fiscale, par mesure de tolérance, autorise l'application de l'exonération aux rémunérations perçues au cours de l'année de l'achèvement des études (hors début d'une véritable activité professionnelle prenant notamment la forme d'un contrat à durée indéterminée).
Un jeune qui va travailler cet été bénéficiera d'une exonération d'impôt sur les salaires gagnés si, au 1 er janvier 2014, il est âgé au moins de 25 ans.Cette exonération s'applique dans la limite de 3 fois le montant mensuel brut du Smic (base 35 heures), soit 4 337€ pour l'imposition des revenus de l'année 2014.

mardi 12 août 2014

NEGOCIATIONS SUR LA PRIME DE PARTAGE DES PROFITS, ENCORE UN ECHEC?



Cette année encore, la direction a souhaité convoquer les organisations syndicales afin de négocier sur la prime de partage des profits. 




Cette rencontre se tiendra le vendredi 22 août prochain

Pour rappel, crée en 2011 sous l'impulsion de Nicolas Sarkosy la "prime dividendes" oblige les entreprises de plus de 50 salariés à négocier sur son versement. L'objectif de cette loi était de favoriser le pouvoir d'achat des salariés et de redistribuer une part des bénéfices des entreprises qui affichent régulièrement de bons résultats. Les entreprises ont obligation de négocier si les actionnaires s'octroient des dividendes en augmentation par rapport à la moyenne des 2 années précédentes.

Combien la direction nous proposera cette année?
Ces 2 dernières années, la direction nous avait offert un simulacre de négociation en nous proposant une prime de 50€ bruts pour un temps complet. Nous avions alors vivement manifesté notre désaccord. Nous ne nous attendons pas à beaucoup plus cette année et autant dire que de nombreux salariés seront encore très déçus. 

Dividendes en hausse depuis 2010
En 2010, les actionnaires s'étaient distribués 150 millions d'euros, 200 millions en 2011 et 220 millions en 2012. Combien en 2013?

180€ en moyenne en 2014
Selon une étude, le montant moyen versé en 2013 par les entreprises éligibles a atteint 200€, contre 270€ en 2012. Il devrait être de l'ordre de 180€ cette année. 50€ pour nous?


Les dernières heures de la prime dividendes?
D'ici l'année prochaine, la "prime de partage des profits" ou "PPP" pourrait bien ne plus exister. Et nous éviterait ainsi à tous de nous prêter à une mascarade de négociation. Crée en attendant une loi sur le partage de la valeur ajoutée, elle ne devait à l'origine s'appliquer que jusqu'au 31 décembre 2013. "Sa suppression est à l'ordre du jour, confirme le cabinet du ministre du travail." L'instauration de cette prime avait laissé espérer aux salariés d'entreprises bénéficiaires un bonus annuel, plafonné par la loi à 1200 euros...

En 2011, année de création de la prime, Securitas France s'était fait remarquer  en proposant de redistribuer les bénéfices à hauteur de 3,5 euros par salarié. Le ministère du travail avait vivement réagi à cette "plaisanterie de mauvais goût" et la prime avait finalement été réevaluée à 8 euros...







vendredi 8 août 2014

IDEES DE LECTURES POUR LES VACANCES !



L'été tant attendu est là! Et l'été, en plus de bronzer, on rêve de se plonger dans les livres qu'on n'a pas eu le temps de lire pendant l'année. Alors oubliez les derniers Musso et autres Marc Levy et offrez vous une plongée dans ces deux ouvrages que je vous conseille vivement. 

Le premier, c'est En Amazonie, infiltré dans le "meilleur des mondes". Il vous proposera une immersion dans la logistique d'Amazon, leader mondial du commerce en ligne. Le second, écrit par le PDG de Zappos, vous fera découvrir comment une entreprise qui met au cœur de ses préoccupations le bonheur de ses employés et de ses clients, est devenue en quelques années le n°1 de la vente de chaussures sur internet, et vient d'être racheté par...Amazon !


Résumé: pour son pic d’activité, à l’approche des fêtes de Noël 2012, Amazon recrute des milliers d’intérimaires. Pour la première fois en France, un journaliste décide d’infiltrer un entrepôt logistique du géant du commerce en ligne. Il intègre l’équipe de nuit. Après avoir souscrit au credo managérial et appris la novlangue de l’entreprise, c’est la plongée dans la mine : il sera pickeur, chargé d’extraire de leurs bins (cellules) des milliers de « produits culturels », amassés sur des kilomètres de rayonnages, marchandises qu’il enverra se faire emballer à la chaîne par un packeur, assigné à cette tâche. Chaque nuit, le pickeur courra son semi-marathon, conscient de la nécessité de faire une belle performance, voire de battre son record, sous le contrôle vigilant et constant des leads (contremaîtres), planqués derrière des écrans : ils calculent en temps réel la cadence de chacun des mouvements des ouvriers, produisent du ratio et admonestent dès qu’un fléchissement est enregistré...



Extraits :
«Dans l’alvéole, je cherche des yeux le dos de Babar, le petit éléphant. Voici le livre. Je vérifie qu’il n’est pas damage – endommagé –, puis je scanne son code-barres. Deuxième bip d’approbation de mon scan : il s’agit bien du bon livre. Je place le livre dans mon panier roulant. Je viens de débuter mon “batch”, la liste d’articles à prélever. L’écran affiche aussitôt le prochain article qu’il me faut picker. (…) L’ordinateur calcule en temps réel quel est l’article à prélever en fonction de ma position géographique dans l’entrepôt, qu’il connaît précisément. Des logiciels optimisent mes déplacements afin que mon temps de marche entre deux prélèvements d’articles n’excède pas plusieurs dizaines de secondes. (…) Cette opération de prélèvement de la marchandise dans les rayonnages ainsi résumée, il vous faut la multiplier par des centaines d’heures et des dizaines de milliers d’articles pour avoir une idée du travail d’un pickeur. (…) Les pickeurs sont des femmes et des hommes meilleur marché et plus efficaces que des robots. Avec eux, aucun entretien technique n’est requis puisqu’ils sont pour beaucoup intérimaires. La direction d’Amazon peut aisément les remplacer quand ils sont épuisés ou ne font plus l’affaire en allant simplement puiser dans l’immense armée de réserve que constituent les chômeurs. » 


«Chez Amazon, pour une nuit d’ouvrage, le travailleur a le droit à deux pauses de vingt minutes. En réalité, si les pauses sont de vingt minutes, le répit est bien moindre. (…) Le temps réel de pause, j’entends celui où l’on est véritablement assis, s’élève à cinq ou six minutes. (…) Chaque nuit, les travailleurs ont le droit à deux pauses. L’une est rémunérée par Amazon. L’autre est à la charge du travailleur. Le travail débute à 21 h 30 et s’achève à 4 h 50. Bien que l’ouvrier passe sur le site sept heures et vingt minutes, il n’est payé que pour sept heures de travail par nuit. (…) La plus criante des injustices au sujet du temps de travail est incarnée par la distance entre le lieu où se trouve la pointeuse et les tourniquets par lesquels l’on entre et l’on sort. Six fois par jour, cette traversée de deux minutes est à la charge du travailleur. Pourquoi la pointeuse n’est-elle pas placée à l’entrée de l’usine, comme le souhaitent les syndicalistes ? C’est bien simple : dès lors que ces temps de traversée sont pris sur le temps libre du travailleur, avant et après son passage par la pointeuse, ou pendant ses temps de pause puisque sa pause ne débute pas au tourniquet de sortie, ils ne sont pas payés par Amazon. Avec douze minutes spoliées par jour, multipliées par mille travailleurs quotidiens, sur ce seul site, cela fait douze mille minutes, soit deux cents heures de travail par jour non payées. Multiplions ce temps par trente et un jours. Nous obtenons une économie de six mille deux cents heures de travail non payées par Amazon aux salariés. » 



Résumé : Pour développer Zappos entreprise américaine de vente en ligne de chaussures devenue légendaire dans le monde entrepreneurial Tony Hsieh n’a pas misé sur les profits et les rendements. Il a mis au cœur de ses préoccupations le bonheur de ses employés et de ses clients. Cette culture d’entreprise passionnée et différente a fait de Zappos un modèle de succès : son chiffre d’affaires a atteint 1 milliard de dollars en moins de dix ans. Et en 2009, Zappos est entré dans le giron d’Amazon : une transaction de 1,2 milliard de dollars !

Dans ce livre passionnant, Tony Hsieh partage les leçons qu’il a apprises durant son parcours. À l’aide de nombreuses anecdotes, il montre que le bien-être des gens n’est pas qu’un objectif noble mais un formidable générateur de succès, et il donne une foule de conseils pour appliquer sa formule gagnante à n’importe quelle organisation : étonner le client par la qualité du service, être drôle et un peu insolite, créer une équipe constructive et                                              animée par un esprit de famille, etc.




Extraits :


"A l'issue de la première semaine de training des nouveaux employés, on leur propose à chacun 2000$ s'ils démissionnent. En plus de leur salaire prorata temporis. Comme ça, on est sûr que ceux qui restent le font parce qu'ils croient dans la démarche de Zappos"

« Nous avions bâti ensemble une entreprise où cohabitaient profits, passion et raison d'être. À vrai dire, nous avions bâti plus qu'une entreprise : nous avions créé un mode de vie grâce auquel nous prodiguions le bonheur. Aux autres et à nous-mêmes. »

« Je fis la liste des périodes les plus heureuse de ma vie, et je m'aperçus qu'aucune d’elles ne dépendait de l'argent. J'étais heureux quand je montais des projets, quand j'exprimais ma créativité, mon inventivité. J'étais heureux quand je rencontrai un bon ami et que nous discutions ensemble jusqu'aux petites heures du matin. J'étais heureux, enfant, quand je faisais la tournée des maisons avec mes amis, le soir d'Halloween, pour demander des bonbons. J'étais heureux quand je dégustai une pomme de terre au four après avoir fait de la natation…  le vrai bonheur consiste simplement à jouir de la vie. »

"ce n'est pas en faisant du bruit qu'une marque s'impose, c’est en suscitant l'engagement et la confiance du consommateur."

"Nous demandons notamment aux participants de nous dire s'ils sont d'accord ou non avec des énoncés tels que :
Je sais que l'entreprise a une raison d'être autre que la recherche du profit.
Le poste que j'occupe chez Zappos a un sens profond pour moi. Il représente plus qu'un travail.
Je maîtrise mon plan de carrière et je sais que je progresse dans mon développement personnel et professionnel.
Je considère mes collègues comme des amis et des membres de ma famille.
Je suis très heureux dans mon travail."

"nous prîmes conscience du faite que nous pouvions changer le monde non seulement en adoptant des pratiques de travail différentes, mais en aidant d'autres entreprises à changer les leurs. "