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jeudi 31 mars 2016
mercredi 23 mars 2016
ATTENTATS A BRUXELLES
La CFTC, consternée,
tient à exprimer
sa solidarité au peuple belge et sa
compassion à l'égard des victimes et
de leurs familles.
Pour la CFTC, c'est l'unité dans la
fraternité qui permettra aux nations
européennes de surmonter ce nouveau
drame et d'aller de l'avant.
ORDRE DU JOUR DU COMITE CENTRAL D'ENTREPRISE
Le Comité Central d'Entreprise se réunit cette semaine. Si vous avez des questions n'hésitez pas à contacter vos représentants, voici l'ordre du jour:
ORDRE
DU JOUR DE LA REUNION DU COMITE CENTRAL D’ENTREPRISE
DECATHLON
LOGISTIQUE FRANCE
Jeudi 24 mars 2016
Hôtel
Mercure
Lille
Lesquin
-
Feuille de présenceAdoption du PV de la dernière réunion
Information sur les résultats économiques
Olivier LEROY
14h45
Consultation sur la politique d’alternance de la Logistique France
15h30
Pause
Information sur la démarche de Qualité de Vie au Travail au sein de l’entreprise
Consultation sur le bilan de l’accord sur l’insertion des collaborateurs en situation de handicap
Frédéric GUINIER
Fin de la réunion
Vendredi
25 mars 2016
Hôtel
Mercure
Lille
Lesquin
-
9h00
Information sur les projets d’investissement- Etat d’avancement sur le cliquez-retirez
Dimitri BEAUGRAND
Pause
11h00
Présentation des comptes CCE et quitus du trésorier
11h30
Fin de réunion
mardi 15 mars 2016
ANNONCES DU PREMIER MINISTRE : ENTENDUE SUR
L’ESSENTIEL, LA CFTC VEUT CONTINUER A PESER
Pas opposée au principe consistant à négocier davantage au niveau de l’entreprise, la CFTC a
cependant formulé durant tout le processus de concertation deux conditions visant à mieux sécuriser
les salariés : la branche devait, d’une part, demeurer un acteur fort de régulation par sa capacité à
définir le cadre des négociations d’entreprises. Ces dernières, d’autre part, ne se concevaient qu’avec
des acteurs syndiqués ou mandatés par des organisations syndicales représentatives. Sur ces deux
points majeurs pour l’avenir du dialogue social, les annonces faites aujourd’hui donnent entière
satisfaction. À défaut d’acteurs syndiqués, c’est bien avec des personnes mandatées par des
organisations syndicales représentatives que l’employeur devra négocier. Concernant les branches, la
création d’un comité permanent de branche à qui reviendrait, entre autres, la planification et la mise
en œuvre d’un agenda des négociations de branche répond indéniablement au souci de cadrer la
négociation d’entreprise. Pour rappel, la CFTC a adopté lors de son congrès de novembre dernier une
motion d’orientation appelant la création d’un tel comité.
Ce « retour » de la branche comme pivot de la régulation d’ensemble conduit parallèlement et comme
la CFTC l’avait demandé à écarter le pouvoir de décision unilatérale de l’employeur. Concernant par
exemple le passage au forfait jour, c’est principalement aux branches qu’il reviendrait de fixer les
règles applicables par le biais d’accords-types. À défaut d’accord de branche et dans les entreprises
dépourvues de délégués syndicaux, il faudrait alors recourir au mandatement. La CFTC est rassurée !
Autre motif de satisfaction pour la CFTC, le coup de pouce apporté aux jeunes décrocheurs ainsi
qu’aux salariés non qualifiés. Afin d’accéder à un premier niveau de qualification, ces derniers
verraient leur compte personnel formation crédité de 400 heures contre les 150 heures prévues
actuellement. Une mesure qui concrétiserait encore un peu plus le projet de « statut du travailleur »
porté par la CFTC. Un projet qui revendiquait il y a 10 ans déjà des droits inversement proportionnels
au niveau d’étude alors qu’aujourd’hui encore, les salariés les plus formés sont aussi les plus
diplômés. Il a également été évoqué la création d’un droit nouveau, un compte « engagement citoyen
» qui valoriserait diverses formes d’engagement en permettant notamment d’acquérir des heures
supplémentaires de formation. En associant ce nouveau droit au compte personnel d’activités (CPA),
le gouvernement contribue à enrichir ce dernier répondant en cela à l’ambition de la CFTC d’un CPA
universel et plus dynamique.
En réaffirmant la responsabilité économique et sociale des groupes multinationaux vis-à-vis de leurs
filiales et en prévoyant des sanctions pour ceux d’entre eux organisant artificiellement des difficultés
économiques sur leurs sites français, c’est le risque d’une multiplication des licenciements
« boursiers » qui se réduit. Ces corrections ne touchent toutefois pas au périmètre auquel
s’appliquerait l’appréciation des difficultés puisque le périmètre national est maintenu. La CFTC le
regrette ! Elle agira auprès des parlementaires en proposant des amendements élargissant le
périmètre au-delà du territoire national.
Enfin, concernant le plafonnant les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, le Premier
ministre a repris la proposition alternative de la CFTC consistant en un barème indicatif redonnant au
juge toute sa liberté d’appréciation des situations individuelles.
Dans les jours qui viennent, la CFTC consultera ses instances décisionnaires pour déterminer les
modalités futures de son action afin de continuer à peser sur le texte de loi. Elle veillera à ce que
celui-ci garantisse la protection des salariés tout en leur apportant de nouveaux droits via le CPA
notamment.
vendredi 11 mars 2016
AVEC NOUS DEMAIN, FAUT QUE CA BOUGE !
RENCONTRES CITOYENNES LE 12 MARS
PARTOUT EN FRANCE
FAUT QUE CA BOUGE !
Ce que nous voulons : télécharger le tract ICI
mercredi 9 mars 2016
LOI TRAVAIL FAUT QUE CA BOUGE !
Rencontre avec le 1er ministre, lire ici le
communiqué de presse.
Grande mobilisation de la CFTC partout
en France samedi 12 mars, à Paris
de 14h à 16h place de la République.
lundi 7 mars 2016
DECLARATION DE L'INTERSYNDICALE SUR LA REFORME DU CODE DU TRAVAIL
Déclaration de l’intersyndicale du 3 mars 2016. Les organisations syndicales de salariés et de jeunesse CFDT, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FAGE, se
sont réunies le 3 mars 2016 pour travailler ensemble à des contrepropositions visant à la construction
de droits nouveaux, à la réécriture de certains articles inacceptables en l’état, dans la continuité de la
déclaration intersyndicale du 23 février 2016.
Elles avaient dénoncé un pré-projet de loi El Khomri « élaboré sans réelle concertation, qui va
profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salarié-e-s et les jeunes
qui aspirent à accéder à un emploi ».
Pour les organisations signataires, les mutations profondes de l’économie ont des conséquences en
matière de précarité et de chômage qui nécessitent de renforcer les droits des salariés, de sécuriser les
parcours des travailleurs et de favoriser un accès des jeunes des emplois de qualité.
Face à l’émoi suscité par ce projet déséquilibré et en premier résultat de la mobilisation des organisations
signataires, le Premier ministre a annoncé un report au 24 mars de l’examen du projet de loi en conseil
des ministres et l’organisation d’une concertation dans ce laps de temps. Les organisations signataires
en prennent acte et entendent peser pour que ce texte soit significativement modifié comme elles s’y
sont engagées dans leur déclaration du 23 février 2016.
Pour tardif qu’il soit, ce moment de concertation ne doit pas se limiter à un exercice creux, ni à un
simulacre. C’est pourquoi, au-delà de leurs analyses propres, les organisations signataires partagent les
revendications suivantes qu’elles porteront de façon concordante auprès du gouvernement:
- le retrait de la barémisation des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif et
des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs ;
- la modification des mesures supplétives sur le temps de travail afin que le droit actuel continue
à s’appliquer à défaut d’accord notamment en ce qui concerne les astreintes, le fractionnement
des repos, le repos des apprentis mineurs…
- en matière de licenciement économique, le texte doit permettre aux juges d’apprécier la réalité
des difficultés économiques et retirer le périmètre national ;
- pour la réaffirmation du rôle intermédiaire et incontournable de la branche ;
- le fait syndical doit être reconnu quelle que soit la taille de l’entreprise ;
- aucun forfait jour ou modulation ne peut être mis en place unilatéralement ;
- en matière de forfait jour, l’encadrement législatif proposé par ce projet de loi est trop faible et
ne permet pas d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs ;
- des droits nouveaux apparaissent comme nécessaires en matière de formation -y compris
professionnelle-, d’apprentissage, de validation des acquis de l’expérience et des temps de
travail, , notamment dans le cadre du CPA dans lequel nous demandons la création d’un compte
temps ;
- les signataires proposent de reprendre les propositions du COCT en matière de médecine du
travail.
Le gouvernement doit entendre les demandes des organisations signataires pour que les droits des
salariés soient préservés et développés. Le projet de loi ne doit pas être seulement ajusté mais
impérativement modifié en profondeur afin de le rééquilibrer en faveur des salariés. Les organisations
signataires s’engagent à porter notamment ces propositions auprès du gouvernement pendant la
concertation et tout au long du processus parlementaire.
Bagnolet, le 3 mars 2016
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